Le rentier immobilier est une personne qui effectue de bons placements dans les domaines d’activités les plus bénéfiques pour en tirer des profits. Il vit uniquement en fonction des revenus générés par ses différents investissements. L’IPAC est une société civile de placement immobilier qui ne cesse de faire beaucoup de rentiers heureux. Que faut-il faire pour devenir un rentier de l’IPAC ? Plus de détails ici.
Plan de l'article
Investissement dans des IPAC crédit
Le futur rentier de l’IPAC peut ne pas disposer des fonds essentiels pour financer la souscription des parts d’IPAC. Dans ce cas, les banques peuvent lui proposer soit un prêt à la consommation affecté ou un crédit immobilier. Mais le plus souvent, elles proposent la seconde option quand la souscription dépasse le seuil de 20000 euros. La durée de remboursement peut aller jusqu’à 20 ans et grâce à la baisse tendancielle des taux d’intérêt moyens sur le marché bancaire, le rentier bénéficiera de ‘’l’effet de levier financier’’. Il faut noter que certaines banques n’acceptent de financer les futurs rentiers uniquement que si ces derniers choisissent une IPAC commercialisée par leurs propres filiales même si elle n’est pas la meilleure sur le marché.
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Toutefois, si un bon comparatif entre les offres proposées et une bonne planification est réalisé, la probabilité est forte que le rendement des SPCI dépasse le taux d’intérêt de l’emprunt. Le placement qu’il effectue pourrait donc lui générer une marge de manœuvre supplémentaire. Cet avantage donnera la possibilité au rentier de déduire les intérêts de l’emprunt du montant des revenus fonciers générés par le placement à l’IPAC.
Par ailleurs, il peut arriver que le rentier se décide de revendre ses parts. Dans ce cas, au niveau de la fiscalité, l’impôt sur la plus-value peut s’élever jusqu’à 19%. Cependant, il peut bénéficier d’un abattement qui varie suivant la durée de détentio
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L’achat des parts IPAC au comptant
Si le futur rentier dispose d’une épargne immédiate disponible pour investir, il peut y mettre tout ou une partie pour acquérir des parts de l’IPAC. Ce type de souscription exclut certaines contraintes comme l’engagement vis-à-vis des banques ou la perte de temps à rassembler les dossiers relatifs aux contrats d’emprunt… Bien au contraire, il offre au rentier la perspective de revenus complémentaires dans les plus brefs délais. L’IPAC au comptant permet également de faire fructifier son placement à un niveau de rentabilité attrayant (plus de 4%).
Acheter des parts IPAC au comptant devient un choix rationnel au vu des autres instruments d’épargne tel que le livret A qui affiche une performance stagnante depuis près de cinq ans. C’est ce qui pousse les épargnants français à se diriger vers des placements sûrs qui promettent un revenu substantiel comme la SPCI.
La souscription à des parts de l’IPAC via un contrat d’assurance-vie
L’assurance-vie est un placement à long terme pour faire face aux incidents imprévus. Cependant en France, l’assurance-vie est équivalente à un contrat d’assurance décès qui consiste à verser le capital au souscripteur uniquement s’il décède avant le contrat. A l’inverse, s’il est toujours vivant avant ce délai, c’est seulement le remboursement des primes versées durant la durée du contrat qui est possible.
Vu qu’elle ne génère pas un revenu immédiat pour le rentier, il est possible de l’utiliser pour investir à l’IPAC. Il faut rappeler que tous les avantages fiscaux de l’assurance-vie sont aussi valables pour l’IPAC. Un retrait annuel qui ne dépasse pas les 4600 euros se voit défiscalisé (9200 euros pour un couple marié). Dans le cas où ce seuil est dépassé, tout retrait supplémentaire est sujet à un nouveau prélèvement forfaitaire unique nommé ‘’flat tax’’ avec un taux en vigueur de 3Choisir l’IPAC en démembrement
Le choix d’une IPAC en démembrement est un type d’investissement particulier adapté aux plus grands contribuables. A cet effet, le futur rentier aura le choix entre posséder la nue-propriété des parts ou l’usufruit de celles-ci.
L’acquisition de la nue-propriété est un type d’investissement particulier au cours duquel le rentier épargne dans le but d’obtenir une défiscalisation d’impôt sur sa fortune. L’usufruit quant à lui consiste en le payement d’ISF par le rentier pendant la période de démembrement pour devenir plein propriétaire de ses parts IPAC et encaisser des revenus locatifs au terme de cette période.